L’association Dominique Baudis se donne pour objet de valoriser la mémoire et le souvenir Dominique Baudis, qui a toujours placé le bien public au centre de son action. Ainsi, elle a décidé de s’associer à son alma mater, Sciences Po, pour organiser le Prix Dominique Baudis récompensant une œuvre audiovisuelle mettant en valeur un engagement pour le bien commun.
En tant que journaliste, présentateur de journal télévisé et président du CSA, Dominique Baudis s’est engagé pour que l’information soit un service public disponible au plus grand nombre. Député-maire de Toulouse, conseiller général de Haute-Garonne et président du Conseil régional de Midi-Pyrénées, il s’est battu pour que Toulouse et sa région prennent place parmi les zones les plus dynamiques et attractives d’Europe. Reporter au Liban, député européen et président de l’Institut du monde arabe, il n’a eu de cesse de créer des liens entre les peuples. Enfin en tant que Défenseur des droits, premier du nom, il s’est toujours dressé contre la discrimination et les injustices.
Doté d’un montant de 3 000 euros, ce prix va récompenser une courte production audiovisuelle non-professionnelle (vidéo, audio) produite à l’aide d’outils du quotidien (téléphone portable, ordinateur personnel, logiciels grand public etc.) et visant à mettre en valeur un engagement dans les domaines cités ci-dessus (engagement public, défense des droits, rapprochement des peuples, information publique). Le premier prix sera doté de 2 000€ et le deuxième prix de 1 000€.
Plus d’informations sur le site internet de Sciences Po.
Il a eu plus de dix métiers dans sa vie, en réalité il n’en a exercé qu’un seul, celui qu’il considérait comme le plus noble : servir le public, œuvrer pour le bien public. J’ai eu la chance de l’accompagner, de changer de vie, de villes, de public en gardant ce même objectif. Avec ses enfants, ses amis collègues et administrés nous avons souhaité continuer son chemin, donner envie de servir pour qu’une vie publique laisse une trace. Nous avons pensé que Sciences Po regroupait toutes ses passions et qu’un Prix à son nom honorerait la définition qu’il se faisait de la vie.
Ysabel Saïah Baudis
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